Il existe une espèce rare : des âmes charmantes qui ne s'occupent ni de la vigne ni du raisin, et qui pourtant connaissent les vins du monde comme les secrets des amoureux. Entre leurs mains expertes, chaque bouteille vibre de vie, accompagnée de mets si divins qu'on jurerait qu'ils sont sortis de nulle part (même si ce n'est pas le cas). Ils vous régaleront d'histoires, de petites anecdotes sur le vin que tout le monde devrait connaître, mais que, curieusement, on ignore. Voici le sommelier, mon chéri ! Une profession si confidentielle que 99 % de la planète ignore son existence, et pourtant, c'est le cœur battant de toute soirée digne de ce nom.
C'est un métier que 99 % des gens dans le monde ne connaissent pas à l'heure actuelle : sommelier.
La profession de sommelier est très importante dans le secteur du vin. Pour devenir sommelier qualifié, il faut posséder des connaissances professionnelles approfondies et une parfaite maîtrise des détails. Il est nécessaire de réussir l'évaluation et d'obtenir le diplôme officiel de sommelier. Un certificat de qualification est requis pour être considéré comme un véritable sommelier.
La naissance des sommeliers
Qualifier la sommellerie de simple « métier » est maladroit : c'est une vocation, un métier, un art délicieusement mystérieux. Pour intégrer ce corps d'élite, il faut posséder des connaissances encyclopédiques et un sens du détail plus aiguisé qu'un tire-bouchon Laguiole. Il faut réussir des examens, brandir des certificats ; c'est seulement alors que l'on peut revendiquer le titre sans sourciller. Imaginez : la Grèce antique, où les sociétés de dégustation de vin choisissaient les millésimes pour les empereurs romains ; puis la Renaissance, où les cours italiennes ont ravivé le faste latin du service ; puis, au XVIIIe siècle, les sommeliers piémontais sélectionnaient les bouteilles pour le duc de Savoie, servant des hommages qui éblouissaient la frontière française. Du somigliere italien au sommelier francisé, c'est une lignée imprégnée de gloire teintée de raisin.
À quoi ressemble un sommelier ?
Alors, qu'est-ce qui fait vibrer un sommelier ? Au-delà d'une tête gorgée de connaissances en vin, ce sont des maîtres de la garniture, des virtuoses de la cave et des connaisseurs du goût, maîtrisant parfaitement la danse délicate de l'approvisionnement et de l'appréciation avec un sens du style impeccable. Un sens de l'esthétique ? Obligatoire. Un sens aigu de la mode ? Un palais noble ? Indispensable. Ce sont les arbitres de l'élégance, mêlant gastronomie, sciences humaines et même une touche de psychologie à leur tapisserie vineuse. Dans les grands hôtels et bistrots du monde, un sommelier de haut niveau est le symbole ultime du statut social, au même titre qu'un chef capable de ficeler une truffe sans effort.
En quoi consiste exactement le métier de sommelier ?
Alors, quel est le métier de sommelier ? Au-delà d'un carnet d'adresses œnologiques, ce sont les couturiers des accords mets et vins, les poètes de l'appréciation, les maîtres de la cave. Leur dégustation est une science, ils ont l'approvisionnement en poche et un sens de l'esthétique à faire rougir un créateur milanais. Un sens de la mode ? Un tranchant comme un rasoir. Un goût ? Une noblesse exquise. Dans les grands hôtels et les restaurants chics du monde entier, leurs tâches – achat, gestion, sélection des cartes des vins – sont un tourbillon vertigineux de sophistication. Ils s'intéressent à la gastronomie, aux sciences humaines, et même à un soupçon de psychologie, ce qui les rend aussi essentiels à la crédibilité d'un établissement qu'un chef étoilé au Michelin.
Leur danse quotidienne ? De la pure magie. Ils décodent la carte des vins comme une carte aux trésors, suggérant des accords qui feront danser vos papilles. Chaque bouteille arrive sur la table en parfait état : immaculée, parfaite, presque ronronnante. Puis vient le rituel : un éclair d'étiquette, un mouvement de poignet, une goutte qui file dans votre verre avec l'élégance d'une révérence de débutante. Au tiers sacré, une pirouette, une finale : impeccable comme un sifflet, éclatante comme un lustre. Perdus sur un millésime ? Ils débarquent avec un murmure de sagesse. Envie d'une anecdote sur un domaine viticole ? Ils ont tout ce qu'il faut : géographie, histoire, tout. Déconcerté par votre accompagnement ? Ils s'en chargeront, équilibrant les saveurs comme un funambule en brogues sur mesure.
Et le débouchage ? Chérie, c'est une performance – imaginez Noureev avec une clé à vin. Regardez-les faire tournoyer le bouchon, incliner la bouteille et laisser le vin couler en une cascade rubis qui ornerait une toile. Une rotation rapide à la base, une fermeture nette – c'est de l'art, du théâtre, c'est absolument fascinant. Ce sont les grands prêtres du raisin, transformant chaque verre en flirt, chaque gorgée en triomphe. La prochaine fois que vous dînerez dans un endroit divin, portez un toast au sommelier – car sans lui, ce n'est que du vin. Avec lui ? C'est une véritable star.
Température de service du vin
1. Vin rouge
La température de consommation idéale pour le vin rouge se situe entre 13℃ et 18℃.
Les vins rouges corsés et riches en saveurs doivent être servis à une température plus élevée
Les vins rouges légers, délicats et élégants sont mieux servis à une température plus basse.